Cet article date de plus de six ans.

LA PHOTO. Libye: la misère des Africains massés aux frontières de l'Europe

Les migrants africains continuent à tenter de passer en Europe via la Libye. Depuis le début de l’année 2017, l’Italie a ainsi vu arriver plus de 50.000 personnes sur ses côtes, selon le ministère italien de l’Intérieur. Soit une hausse de plus de 45% par rapport à la même période de l’année précédente. Quelque 97% d’entre eux venaient de Libye. Au moins 1244 ont perdu la vie.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Ce couple vient d'être secouru par des garde-côtes libyens au large de la ville côtière de Guarabouli, à 60 km à l'est de la capitale Tripoli. Les migrants continuent à partir en masse de leurs pays d’origine pour tenter de gagner l’Europe qu’ils voient souvent comme un eldorado. En Libye, les réseaux de passeurs profitent du chaos qui règne depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Ils profitent aussi du désarroi de ces malheureux à qui ils font payer le passage vers le Vieux continent au prix fort (souvent plusieurs milliers d’euros). Avant de tenter la traversée de la Méditerranée, ces immigrants vivent souvent dans des conditions sanitaires «choquantes», «excécrables», aux dires mêmes du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR). Lequel a recueilli des témoignages sur la réduction en esclavage de centaines de fugitifs par des «gangs criminels». 
 (AFP - MAHMUD TURKIA )

En Libye, le 10 mai 2017 Ce couple vient d'être secouru par des garde-côtes libyens au large de la ville côtière de Guarabouli, à 60 km à l'est de la capitale Tripoli. Les migrants continuent à partir en masse de leurs pays d’origine pour tenter de gagner l’Europe qu’ils voient souvent comme un eldorado. En Libye, les réseaux de passeurs profitent du chaos qui règne depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Ils profitent aussi du désarroi de ces malheureux à qui ils font payer le passage vers le Vieux continent au prix fort (souvent plusieurs milliers d’euros). Avant de tenter la traversée de la Méditerranée, ces immigrants vivent souvent dans des conditions sanitaires «choquantes», «excécrables», aux dires mêmes du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR). Lequel a recueilli des témoignages sur la réduction en esclavage de centaines de fugitifs par des «gangs criminels». 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.