En Libye, le 10 mai 2017 Ce couple vient d'être secouru par des garde-côtes libyens au large de la ville côtière de Guarabouli, à 60 km à l'est de la capitale Tripoli. Les migrants continuent à partir en masse de leurs pays d’origine pour tenter de gagner l’Europe qu’ils voient souvent comme un eldorado. En Libye, les réseaux de passeurs profitent du chaos qui règne depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Ils profitent aussi du désarroi de ces malheureux à qui ils font payer le passage vers le Vieux continent au prix fort (souvent plusieurs milliers d’euros). Avant de tenter la traversée de la Méditerranée, ces immigrants vivent souvent dans des conditions sanitaires «choquantes», «excécrables», aux dires mêmes du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR). Lequel a recueilli des témoignages sur la réduction en esclavage de centaines de fugitifs par des «gangs criminels».