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LA PHOTO. Pas d'école pour plus d'un million d'enfants victimes de Boko Haram

L'Unicef a déclaré le 18 décembre 2015 que l'insurrection des islamistes de Boko Haram privait plus d'un million d'enfants d'école. Les établissements scolaires, les élèves et les professeurs font partie des cibles du groupe dont le nom signifie «l'éducation occidentale est un péché» en haoussa. Plus de 2.000 écoles nigérianes, camerounaises, tchadiennes et nigériennes sont aujourd'hui fermées.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Habiba Alyu a 35 ans. En mai 2015, elle a fui avec sa fille Ayse la ville de Gwoza, dans l'Etat de Borno, situé au nord-est du Nigeria. Avec d'autres familles, elles ont trouvé refuge dans le camp Malkoli situé dans la ville de Yola Adamaoua. Comme d'autres enfants touchés par le conflit, Ayse aura du mal à aller en classe. Et ce, même si 400 écoles ont rouvert depuis octobre dans cet Etat, foyer de l'insurrection islamiste, qui sévit depuis six ans dans la région. Pour le directeur de l'Unicef, «plus ils restent déscolarisés, plus ils ont de risques d'être victimes d'abus et d'être recrutés par des groupes armés». L'enlèvement de 276 lycéennes à Chibok (au nord-est) le 14 avril 2014 avait provoqué une vague d'indignation dans le monde. Environ 200 d'entre elles sont toujours retenues par Boko Haram. (Mohammed Elshamy / Anadolu Agency)

Dans un camp du Nigeria, une mère et sa fille ont fui la violence de Boko Haram. Habiba Alyu a 35 ans. En mai 2015, elle a fui avec sa fille Ayse la ville de Gwoza, dans l'Etat de Borno, situé au nord-est du Nigeria. Avec d'autres familles, elles ont trouvé refuge dans le camp Malkoli situé dans la ville de Yola Adamaoua. Comme d'autres enfants touchés par le conflit, Ayse aura du mal à aller en classe. Et ce, même si 400 écoles ont rouvert depuis octobre dans cet Etat, foyer de l'insurrection islamiste, qui sévit depuis six ans dans la région. Pour le directeur de l'Unicef, «plus ils restent déscolarisés, plus ils ont de risques d'être victimes d'abus et d'être recrutés par des groupes armés». L'enlèvement de 276 lycéennes à Chibok (au nord-est) le 14 avril 2014 avait provoqué une vague d'indignation dans le monde. Environ 200 d'entre elles sont toujours retenues par Boko Haram.

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