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LA PHOTO. Philippines: le Sénat enquête sur la mort de 1700 personnes

Le 22 août 2016, le comité judiciaire du Sénat philippin a ouvert une enquête demandée par la sénatrice Leila de Lima sur la mort de plus de 1779 personnes dans le cadre de la campagne anti-drogue lancée par le président Duterte. Selon elle, cette campagne était une excuse utilisée par des membres de la police pour commettre des meurtres en toute impunité. Des témoins accusent la police.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Elu en mai 2016, Rodrigo Duterte, surnommé «le punisseur», a promis pendant sa campagne d'éradiquer le trafic de drogue, de tuer 100.000 criminels pour mettre fin en quelques mois à la criminalité et au trafic de drogue. Mais l'ONU et les Etats-Unis, principal allié des Philippines et organisations de défense des droits de l’Homme s’inquiètent du nombre croissant de meurtres. Ils ont prévenu les dirigeants philippins qu’ils pourraient être tenus responsables de la situation. Suite à ces accusations, le président Rodrigo Duterte a menacé de quitter l’ONU. Des propos que plusieurs responsables philippins ont cherché à relativiser.  (© Erik de Castro / Reuters)

Les familles des personnes tuées témoignent au Sénat, le 23 août 2016 Elu en mai 2016, Rodrigo Duterte, surnommé «le punisseur», a promis pendant sa campagne d'éradiquer le trafic de drogue, de tuer 100.000 criminels pour mettre fin en quelques mois à la criminalité et au trafic de drogue. Mais l'ONU et les Etats-Unis, principal allié des Philippines et organisations de défense des droits de l’Homme s’inquiètent du nombre croissant de meurtres. Ils ont prévenu les dirigeants philippins qu’ils pourraient être tenus responsables de la situation. Suite à ces accusations, le président Rodrigo Duterte a menacé de quitter l’ONU. Des propos que plusieurs responsables philippins ont cherché à relativiser. 

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