L’opération Barkhane, c’est d’abord des chiffres. 3000 soldats, une vingtaine d’hélicoptères, 200 blindés et six avions de chasse. A cela, il convient d’ajouter une logistique impressionnante composée de 200 véhicules et d’une dizaine d’avions de transport. Depuis juillet 2014, la France et ses partenaires (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina-Faso) tentent de contrôler cette bande sahélo-saharienne. Les implantations des troupes françaises dans les pays du Sahel. (Armée française) Cette force est positionnée à Gao au Mali et à N’Djamena au Tchad d’où des détachements sont déployés pour former des «plateformes relais», selon le terme de l’armée française. A partir de là, des missions sont menées, pour entrer en profondeur dans le désert. L’action est résumée ainsi par l’armée française: «La force Barkhane poursuit sa lutte contre les GAT (groupes armés terroristes), en leur déniant la possibilité de reconstituer des sanctuaires, en asséchant leurs flux logistiques… Les opérations visent à réduire la liberté d’action des terroristes et à les priver de leurs moyens de combat, par la recherche et le démantèlement de leurs caches d’armement, de munitions, d’explosifs et de moyens de communication.» L’équipe de France 2 a suivi une de ces opérations de patrouille dans le désert.